Diagnostiqueur immobilier en Vendée depuis sept ans, Fabrice Oliveira retrace son parcours au sein du réseau Diag Précision. Du choix de la franchise à l’accompagnement terrain, en passant par les réalités du métier et ses perspectives de développement, il livre un regard concret et impliqué sur son activité.
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre activité ?
Je suis Fabrice Oliveira, diagnostiqueur immobilier au sein du réseau Diag Précision, sur le secteur de la Vendée. J’exerce cette activité depuis sept ans !
Pourquoi avoir opté pour la franchise, et plus particulièrement pour Diag Précision, au moment de votre lancement ?
Dans notre métier, les certifications sont indispensables, mais la formation reste très théorique. Il n’y a pas réellement de mise en pratique terrain au départ. J’avais donc besoin d’un accompagnement opérationnel, notamment pour la prise en main du métier.
Ce soutien concernait aussi la structuration de l’activité, comme le site internet ou les outils facilitant le démarrage. J’ai découvert Diag Précision lors de mes recherches. Le calendrier était favorable, puisque le réseau lançait sa licence de marque à ce moment-là. Avant de m’installer en province, j’habitais à Viry-Châtillon, ce qui crée un clin d’œil intéressant avec l’histoire du réseau.
Comment s’est déroulé le lancement de votre activité, notamment en matière de financement et d’accompagnement ?
Au départ, il faut se poser la question du financement des formations nécessaires à l’obtention des certifications. Selon les profils, il est parfois indispensable de rechercher des solutions adaptées. Beaucoup de candidats, comme moi, sont en reconversion professionnelle.
Dans mon cas, j’ai été accompagné par France Travail. Une fois les certifications obtenues et le projet plus avancé, j’étais déjà en lien avec Diag Précision. Le réseau a ensuite pris le relais sur l’accompagnement et le partage d’expérience.
L’agence de Viry-Châtillon disposait d’une solide expérience du diagnostic immobilier. Elle avait déjà rencontré et résolu de nombreuses problématiques que j’ai pu intégrer directement dans mon activité.
L’apprentissage terrain, assuré par des techniciens expérimentés, permet de gagner un temps précieux. On capitalise sur leur vécu, ce qui accélère fortement la montée en compétence. Concrètement, cela représente un gain d’un à deux ans dans le lancement de l’activité.
Quelles sont aujourd’hui vos perspectives de développement ?
Je suis actuellement en phase de recrutement. Cela va me permettre de développer l’agence et de répondre à un volume de demandes plus important. Lorsqu’on reste seul trop longtemps, on peut vite devenir prisonnier de son entreprise.
Déléguer devient alors indispensable. Ce recrutement va me permettre de dégager du temps pour la partie dirigeante, que je ne pouvais pas suffisamment travailler jusqu’à présent. Je pourrai aussi conserver un lien avec le terrain. Je souhaite également me recentrer sur la prospection commerciale, un aspect que j’avais mis temporairement de côté.
Y a-t-il une idée reçue sur votre métier que vous souhaiteriez déconstruire ?
Le diagnostic immobilier reste un métier encore mal connu et pas toujours reconnu à sa juste valeur. Beaucoup le perçoivent comme une simple formalité, voire comme une contrainte supplémentaire, alors qu’il répond à un véritable enjeu de protection.
Je compare souvent le diagnostic au contrôle technique automobile. Avant sa mise en place, de nombreux véhicules dangereux circulaient sur les routes. Aujourd’hui, personne n’envisagerait d’acheter une voiture d’occasion sans ce contrôle. Même si le véhicule n’est pas parfait, le contrôle technique rassure et permet d’acheter en connaissance de cause. Le diagnostic immobilier poursuit le même objectif, celui de protéger les personnes.
Concernant le DPE, les médias en parlent parfois de manière négative, mais cela apporte aussi de la visibilité. Les locataires sont désormais bien informés de son caractère obligatoire dans le cadre d’un bail. De nombreux bailleurs privés se mettent donc en conformité et réalisent leurs diagnostics, souvent en réponse aux obligations réglementaires.
Quel a été le principal défi auquel vous avez dû faire face dans votre activité ?
Certains dossiers concernent des biens de grande taille, ce qui nécessite d’être bien entouré. Sur mon secteur, le réseautage et l’entraide sont essentiels. Il m’arrive régulièrement de collaborer avec des confrères sur des dossiers importants. Nous mutualisons nos compétences et nos ressources afin de répondre efficacement à la demande et de faire avancer les projets dans de bonnes conditions.
Asma Louati, Franchise Ecologie Environnement ©